Maa

Un craquement trés lent se fait entendre. Tout doucment j'ouvre mes yeux. Ils crissent dans leurs orbites en inspectant la pièce dans laquelle j'ai dormi. Un plafond bas, des alcoves dans les murs, des cercueils éventrés autour de moi, et mon corps reposant sur un piedestal de marbre blanc.

Un flash se fait en moi, j'en suis sur, je m'appelle Maa. C'est le nom que je me suis choisit et je dois le garder ... une éternitée.

Je me relève délicatement, mes habits partent en lambeaux et mes articulations craquent de façon sinistre. combien de temps ai je passé ainsi? Mon corps est sec, je dois y remédier. Mais doucement.
je prend mon temps pour m'assoir , laissant pendre mes jambes décharnées de la tombe surlaquelle je reposai. Captant ma présence, le gardien squellettique qui veillait sur moi s'active, fait un pas vers moi et leve son arme rouillée. D'un regard je l'immobilise, et d'une pensée je le plie à nouveau a ma volontée. il est à moi, et non l'inverse.

Je perçois la magie noire dans chaque recoin de cette tombe. Elle est là, grasse, suintante, collée à mes hardes. J'y puise doucement. Mes forces me reviennent. Je puis a nouveau marcher sur la terre.

Agacé tout d'un coup par ma propre lenteur, je me leve enfin. Marche directement vers les instruments que j'ai laissé dans une alcove avant mon sommeil. Chassant la poussiere d'un geste nerveux, je m'empare de la lourde sereingue qui était là, et d'un geste précis me la plante dans le bras. L'ichor qui s'y trouvait vien enrichir mes fluides corporels, je le sent couler dans mes veines. Ma peau redevient souple là où il se propage. J'ordonne a mon coeur de battre pour propulser plus encore ce jus noireatre dans mes cavités les plus secretes. Mes yeux roulent sans bruit dans leurs orbites, je retrouve une démarche souple.

Le cuir usé de ma trousse de médecin à résisté au temps. J'y range ma seringue et mes ongents, et d'un pas résolu, gravit les marchent qui me ramènenet vers l'extérieur. j'ouvre la grille de cette vieille cripte, et pietine la neige extérieure. il doit faire froid
Mon regard se porte alors vers le ciel, et j'exulte. Morrslieb est pleine pour mon reveil. Merci a toi, belle lune des morts.

Au fond de la crypte, mon gardien reprend sa garde. Il faut toujours se prévoir des refuges. Et pas cette nuit glacée, je quitte ce cimetiere oublié pour prendre, une fois encore, la route de la ville et bientot poursuivre mes recherches.

( joli rp, même si tu n'étais pas sencé le faire, je pense que 50xp te féliciteros ;-))

Tu arrive dans un petit hammaux peuplé éxplusivement de mort vivants.

Des nécromenciens s'éxercent dans les rues, ces dernières étant pleine de cadavres...

La ville est bien sur très sombre et peu bruyante, la seule lumière proviens de ce qui semble être une taverne...

IL y a également une armurerie et un chateau, demeure, d'àprès tes fragments de souvenirs, à un vampire des Dragons de Sang qui était partit chasser un dragon lorsque tu commeça ton sommeil.

Tu ne te rapelle pas si tu as conne ce vampire personellement...

*Etonnant, vraiment étonnant, voila une situation auquel je ne suis pas accoutumé. De la nécromancie au grand jour, quel doux plaisir*

Aprés une pause pour prendre le temps de savourer ce sinistre spectacle, je m'avance dans ce village, humant l'odeur de charnier et savourant la texture poisseuse de la magie noire qui reigne ici en maitresse absolue.

*Une auberge, un lieu "de vie", quelle délicieuse ironie* Mes pensées fusent, mon regard petille et vole d'un personnage à l'autre. Des nécromants et leurs oeuvres. Je prend le temps de regarder leur travail. Combien de morts sont ils capables de relever en une seule fois? Les quels d'entre eux sont puissants? Faibles? Quelles incantations, des versets maudits de Nagash aux sombres litanies de Nagaroths, sont incantées? Voir qui maitrise la magie noire, et surtout qui le fait mieu que moi, tels sont mes prioritées. *Pour s'introduire dans une société, il faut connaitre sa place*

Considérant les sorciers à l'oeuvre, je réalise alors que ce travail n'est pas effectuer pour l'amour de la non mort. Les incantations répétitives, les regards nerveux qu'ils échangent, tout cela montre bien qu'ils ont un maitre, et que celui ci recrute des troupes "fraiche". L'ironie de cette derniere reflexion me fait sourrire. *Décidément, je me sens bien ici.*

Aprés un temps indéterminé d'observation (*mais qu'est ce que le temps?*), je vais a l'armurerie.
Marchand, je désire une veste de cuir (armure légère) pour proteger ma carcasse! Peux tu me trouver cela et me dire qui dirige ces nécromants? Le chateau du Seigneur dragon de sang est il toujours occupé par icelui?
Surpris par le son rocailleux de ma propre voix, je me tais à nouveau.

*Ainsi, ce lieu est riche en savoirs nécromantiques. Il serait bon de bien me faire voir du seigneur local, et peu etre gagner ses faveurs. Si il va en guerre, il aura besoin de ressources magiques et sera probablement pret à les payer... Ou a les arracher de force. Qu'importe, il me faut m'associer, au moins le temps de redécouvrir le monde*

Aprés avoir obtenus les réponses de l'armurié, et payé comme il se doit, je retourne à l'extérieur pret du tas de cadavres. J'en sélectionne quatres sur les fronts desquels je grave les runes de morts et de vie, puis incante le célèbre couplet du Liber Infamis:
Raïs Raïs, Per Noctis et Veerminïs. Raïs Raïs at Mortem Nectis Aeternam
Le flux de magie noire s'échape de mes mains pour animer ces pauvres carcasses. je sent un vide se former en moi, je chancelle, pantelant. *Comment puis je etre aussi faible? Une seule incantation et je dois déjà reprendre de l'energie?* Je me redresse, m'éfforçant de masquer cet honteux manque de force. Les pantins de chair sont bien là. Les nécromants me jettent a peine un oeil, accaparés par leurs travaux.

Je puise dans les noirs courants, sucant la moelle du monde du noir ichor de sa magie. Quel délice. Je ricane, et d'une pensée ordonne à mes pantins de me suivre. Nous marchons vers l'auberge.
*Voila toujours un présent a offrir a celui qui commande ici. Il est bon de ne pas se présenter les mains vides*

(encore un magnifique rp!)

Alors avant tout choisi tes sorts puisque tu veux utiliser de suite ta magie (tu sa le droit à 3 de ces sorts pour l'instant) :

INvocation de squelette marhe partout, nécéssite 2+, et créer 1d8 squelettes.

Redon de vie : redonne la vie à un cadavre frais, qui garde le même profil... nécésite un 5+ et marche sur 1d8 cadavres...

petit Eclair : 1d6 touches de force 3, avec -1 à la sauvegarde ennemi, nécéssite un 4+

Digestion spéciale : implose l'énnemis de l'intérieure, provoque une touche qui blesse sur 3+ sans sauvegarde d'armure nécéssite un 7+

je continuerais plus tard, désolé

Les quatres non-vivants se placent en carré autour de moi. J'avance fermement vers la porte de l'auberge. Les os de mes pieds claquent sur les marches grinçantes, et je franchis le seuil.
A l'interieur, le sol de planches disjointes est encore poisseux de sang. Un homme d'arme, seul, fait les cent pas. L'ennuis et la frustration se lisent sur son visage au teint d'albatre. Les anneaux de maille noire de sa cote crissent et tintent contre les plaques d'acier de son plastron. Un immense épée noire dépasse de ses épaules, attestant de la force surnaturelle de ceux de sa lignée. je reconnais là un vampire avant meme de croiser son regard.

Levant vers moi un visage courroussé, il fait claquer sa voix comme un ordre sur un champ de bataille: "Que veux tu?" "Tu sers le maitre, alors retourne animer de nouveaux esclaves, et laisse moi!". Son regard d'aristocrate se trouble un peu lorsqu'il réalise que je ne suis pas de sa suite. "Qui es tu?" me demande t-il brusquement.

"Je me nommes Maa, et je ne sert personne!" Je le regarde droit dans les yeux. *C'est un vampire, et il est d'astreinte pour lever des morts? Mmm, il doit etre punis, ou bien le royaume entier est en danger. Voyons ce que je peu tirer de cette situation*
"Je suis en quete de savoir, et ton maitre pourra peut etre tirer profit de mes connaissances". "Es tu la pour assister les necromanciens de ton maitre?". Cette derniere question a mortifié mon interlocuteur. Il tente bien de me fusiller du regard, mais il ne peut s'empecher de me montrer aussi ses crocs. je sais que j'ai fait mouche, et c'est surement le moment d'en profiter pour bien me placer ici. " Ta place serait plus sur un champ de bataille, mais point de batailles sans troupes! Penses tu que toi ou ton maitre vous ayez quelque savoir a monnayer en échange de mes services? Je puis lever des morts, et aussi prendre en charge les fastidieux exercices d'intendance, mais je ne le ferait jamais pour rien. Avez vous quelques savoirs a m'offir en échange de cela?"

je vois ses yeux se plisser, calculant rapidement pour trouver son interet. Il estime mes forces, me voit seul. "Ne tente pas de m'intimider, mon corps est au dela de la douleur. Tu peux au pire tenter de me détruire, mais tu n'auras alors rien de moi. Tu veux du pouvoir, et moi du savoir, nous pouvons nous entendre!" Il me montre a nouveau ses dents, j'ai encore fait mouche.

Il se met alors face a moi, m'imposant sa taille et sa force. *Il cherche encore a m'intimider, il ne peut s'en empecher. C'est interessant de voir comment cela fonctionne dans ce fief* Il me parle enfin, donnant ça réponse. Je l'écoute.

[Hrp on] A toi Kalek. N'ésites pas a me dire si j'en ai trop fait, je ne veux pas empieter sur ton role de Maitre de Jeu au niveau des descriptions et des evènements. Donnes moi sa réponse, et si il a une offre a me faire, je suis tout ouie. Au fait, est ce que j'ai peu estimer le niveau de puissance et le nombre des necromants qui oeuvrent ici? [hrp off /]

[hrp oui, tu en fait pas mal, mais c'est plutôt plaisant, et tu as sus t'arrêter au bon moment... Et oui, tu peux estimer leur puissance mais ce ne sera pas précis... Ils sont inférieure à toi seuls, ça c'est sur... /hrp]

"Je vais vous mener à mon maître... Je ne peut rien décider pour lui... suivez moi, je vous prie..."

IL te fait passer par un chemin sombre et mal entretenu et t'éxplique la situation en chemin :

"La plupart des nécromentien levaient des morts pour leur propre compte mais ils doivent nous en laisser un certain pourcentage, car nous leur fournissons lees cadavres. D'autres travaillent pour nous... Notre maître a eue des altércation avec des lahamienne ces derniers temps. De plus, les Stygre (il me semble mdr) se montre de plus en plus audacieu et nous ont raider ces derniers temps, alors que nous nous entendions bien avant celà... C'est incompréhensible... Bref, c'est à ceuse de ce contexte politique plutot spécial que notre maître a pris ces disposition..."

Il arrive aux portes, qui s'ouvrent et t'amène rapidement au bureau du vampire. Une fois devant, il te chuchote :

"Faites attention à vos paroles, il est impulsif et de mauvaise chose pourrait vous arriver si vous dites des choses qu'on peut intérpréter de différentes manières..."

Il frappe et entre, parlant avec le fameux personnage puis t'invite à rentrer alorss qu'il sort: tu es seul avec lui.

il est dans la pénombre et tu le voit mal... IL attend tes paroles...

Ayant laissé mes quatres zombies dans l'anti-chambre, je me retrouve seul face à un vampire impulsif et probablement vieu, un seigneur qui lui n'ésitera pas à mettre fin à mon existence. *J'ai corrompus mon corps et mon ame pour avoir une plus longue existence, je ne vais pas m'en laisser compter maintenant!* Malgrés cette pensée résolue, j'ai peur.

"Salutation, Seigneur Vampire. Je viens te proposer mes services dans les arts nécromantiques. J'ai vue ton Chevalier superviser le recrutement dans un village récement exterminé. "
La silouhette reste dans l'ombre. Il m'écoute, mais ne bouge pas. Il n'a pas meme ses petits gestes, mouvement des mains ou des pieds, remise en place d'une meche de cheveux ou autre, qui caractérisent les vivants et les jeunes non morts. il est donc vieu, comme je le pensai. Son immobilisme m'empeche de l'identifier, je ne vois rien. * Est ce un seigneur Dragon de Sang, comme l'attitude martiale de son suivant le laisse a penser? Il y a longtemps, ce fief était celui de Dragons de sang, mais est ce toujours le cas? je vais devoir prendre un risque*

"Il semble que ce fief subisse quelques incidents, je suppose que ce village n'a pas été massacré sur tes ordres mais que tu tires partie de cet évènement pour que tes sujets te servent meme dans la mort."
Pas un souffle, pas un mouvement ne sort de cette ombre menaçante. Il me pousse a parler plus, pour mieu m'enferrer, et je n'ai pas le choix, si je ne veut pas etre pris en position de faiblesse.
"J'ai connus il y a longtemps un Seigneur Dragon de Sang veillant sur ces terres. Aussi érudit que fort, il a accomplit de longues recherches pour finalement localiser un Dragon, et partir l'affronter. Je ne sais ce qu'il advint de lui, mais j'ai eu plaisir a séjourner en son fief, et j'aurais plaisir à rendre service à celui qui reigne ici maintenant. Ce seigneur avait pour ses recherches accumulé biens des livres et biens des savoirs, et je dois admettre que pouvoir y acceder serait pour moi un privilège rare"
Toujours le silence. Il a compris mon hypocrisie.
" Seigneur, je te propose ce marché. Je leverai pour toi autant de morts que je le puis, si tu me laisse acceder à tes savoir. Je te propose meme un barème, si cela te conviens. Une heure de recherche par Squellette, deux par Zombies. Si j'ai besoin d'un cadavre pour mes recherches, je t'animerai un squelette gratuitement en echange. Et si nous manquons de temps, tu pourras me payer en or plutot qu'en heures si cela te conviens mieu, mais le savoir m'étant précieux, je te propose 10 Courrones d'or comme équivalent à une heure de recherches. Si mes services ne t'interessent pas, je m'engage à partir de tes terres et a ne pas chercher à m'allier à tes enemis, en souvenir du Seigneur qui m'accueuillit il y a fort longtemps. Si tu veux que je me batte pour toi, alors j'écoute ton offre, mais sache encore une fois que le savoir est mon but, et l'or qu'un moyen. Tu sais tout Seigneur, maintenant je t'écoute"
Je croise mes bras et me tait.

*Mon arrogance sera t'elle payante? J'espere juste avoir suffisament éffleuré les limites pour avoir éveillé sa curiosité, qu'il me croit assez fort pour éviter de me négliger et qu'il accepte mon offre*

Le silence se fait à nouveau dans la piece. L'ambiance est celle d'une tombe, obscure et glaciale. Deux cadavres se considèrent. Puis le seigneur bouge enfin, s'arrachant aux ombres.

"Je suis bien un Dragon de Sang messires, car celui qui vous a acceuillit sur ces terres, qui sont miennes aujourd'hui, m'as donner le Baiser de Sang (il me semble, c'est quand on boit le sang pour devenir vampire). Il a fait celà avant de partir tuer le dit dragon, il m'as demander de m'occuper de ses terres. Il a térasser ce dragon mais y a laisser sa seconde et accesoirement dernière vie... VOIlà qui vous renseigne sur moi et le sort du précédent seigneur.

Ensuite pour votre requete, vous me demandez un prix très élevé, je vous propose autre chose :

Vous aurez accès à la bibliothèqe perpétuellement mais vous devrez lever des morts chaques fois que j'enaurais besoin...*

Qu'en dites vous?"

J'incline brievement la tête. "J'ai plaisir a accepter votre marché. Tant que je consulterai vos livres, vous pourrez m'employer pour lever vos morts. Nous y gagnerons tous les deux aussi longtemps que nous sommes tous satifait. Et si vous n'avez plus besoin de moi, ou moi des savoirs de votre bibliotheque, nous rediscuterons notre accord ou laisserons nos routes se séparer."
Je me sens soulagé par cet accord, il est plus simple à gérer. Mais je dois rester vigilant, toujours.

"J'ai aussi plaisir a soutenir votre cause, Seigneur Dragon de sang. Puis je connaitre votre besoin en troupes, et commencer à vous rendre ce service? J'aimerai prendre mes quartiers non loin de votre bibliotheque, ou meme en son sein. Je n'ai que trés peu de besoins, une dalle froide sur laquelle méditer, et du papier et de l'encre pour prendre mes notes. Mais si vous voulez que j'anime des cadavres frais, il serait peu etre bon que j'oeuvre dans un lieu de moindre importance. Avez vous quelque écurie vide ou autre cave où je puisse travailler sur les cadavres de vos futurs serviteurs?"

"J'ai à votre disposition une cabane, à une vaingtaine de mètre de la bibliotèque, ça sera parfait, je vous ferais amener les cadavres par chariot... En ce moment, il me faudrais quelques squelettes, j'aurais également besoin, si celà est dans vos cordes que vous choquiez des vivant pour en faire des goules, j'adore les voirs sur un champs de batailles... Une dizaine de squelettes suffiront, c'est pour me constituer une petite garde provisoire..."

J'acquiesse d'un mouvement sec de la tête. *Ce seigneur a l'air d'etre raisonnable. C'est une bonne chose. Peut etre même manipulable, mais ça, je le verais plus tard*
"Seigneur, permettez alors que je me mette à l'oeuvre sur le champ. je n'aime pas l'inactivité"

je ressort de la piece où c'est déroullé notre entretient, convoque mon escorte de quatre zombies et me rend directement à la cabane en question. C'est un lieu sale, une seule piece, avec une cheminée, une table branlante, deux chaises encore en état de servir et quelques étageres vides. Des ustensiles de cuisine rouillées sont a disposition.

Ma première activitée est d'estimer les capacitées de mes suivants. J'ai animé 4 humains, a leur tenue des hommes du commun, 2 paysans ou bucherons, un enfant de basse extraction, et peut etre un artisan ou un commerçant. Mes premiers tests d'évaluations me permettent en général de noter les spécimens de 1 à 10, 1 étant la stupidité d'un cerveau tres abimé, et 10 la trés bonne surprise d'un cerveau quasi intact et un peu éduqué.

Je fait aligné mes 4 zombie devant la table, et commence a les questionner chacun tour à tour:
"Quel fut ton nom?"
"Avais tu une famille?"
"reconnais tu cet objet?"
"Avais tu un metier, et lequel?"
"Peux tu lire ces quelques lignes?"
"Combien font 2 plus 2?"

Le premier paysan est incapable même de formuler une réponse. Sont cerveau doit etre tres endomagé, je l'estime à 1. L'artisan est une déception, il ne sait plus ce qu'il faisait, et ne semble plus capable de lire, entre 3 et 4. Le second paysan se revèle etre un ancien bucheron, incapable de lire mais le fut il jamais, il est cependant apte a manier une hache pour couper du bois et a reconnaitre des objets usuels. Je l'estime à 6. L'enfant, comme souvent, ce revele etre le plus frais, suffisament alerte pour meme réussir une addition. Lui non plus ne sait pas lire, mais je me demande si il pourrait pas apprendre. Une experience a essayer. Je lui attribut un 7 dans mon echelle de valuer, et il passera a 8 si il arrive a apprendre a lire, si il existe assez longtemps pour cela.

J'envois l'enfant trouver un "intendant" au chateau, pour me fournir une lampe a huile, deux pelles et deux pioches, une hache, un marteau et des pointes en fer. J'envois le bucheron me ramasser du bois sec et j'ordonne aux deux autres de nettoyer ce trou a rat du mieu qu'ils le peuvent. Les fissures entre les planches disjointes de la cabane laissent passer le froid, et si cela n'est pas une gene pour moi, cela le sera pour nos hotes!

Maintenant que l'activité reigne dans la cabane, je peu moi aussi me mettre a l'oeuvre. Je sort et pause mes deux pieds décharnés dans le sol gras de cette région dévastée. L'ichor poisseux de la magie noire colle à la peau, il est partout ici. Je sens cette magie allourdie par les morts si nombreux qui ont enrichis les sols de cette partie du monde. Je sens les cadavres entérrés, leurs chairs décomposées enrichissant cette terre sous mes pas. Les mots antiques de l'empire disparus de Khermy montent de ma gorge déséchée en une litanie lointaine. La magie noire réagit vite, grouillante et poisseuse, elle s'engouffre dans ma bouche, manquant m'étouffer. C'est là la difficulté de cette incantation, du moins quand on respire encore. Mes mots gardent leur rythme envoutant, et la magie redescend de ma gorge a mon estomac, pour finir par soritr par la peau déchirée de mes pieds pour s'enfoncer dans le sol a la recherche de nouveaux esclaves. Et ces esclaves viennent. je sens leur conscience resurgir du neant. bientot, leurs doigts décharnés crèvent le sol et il se dressent a nouveau, parodiant la vie qui autre fois les animait. Cinq, puis cinq autres, dix squelettes se dressent devant moi. Deux incantations faciles et qui pourtant creusent un vide dans ma chair putréfiée. Je vais avoir besoin de repos. Les squelettes immobiles attendent mon bon vouloir. je leur intime l'ordre de se presenter au chateau et de se mettre au service de son seigneur.

*Une premiere partie du contrat est remplie, passons a la suivante.*

L'enfant zombie revient bientot munie des divers accessoires que j'ai demandé. *Il a donc su ce débrouiller pour trouver l'intendant, c'est bien, il me sera utile*

Aussitot, j'ordonne a mes deux netoyeurs de me creuser une grande fosse. Je rappelle le bucheron et lui ordonne de prendre la hache et de me ramener des peiux de bois, longs, a poser pret de la fosse.

Puis je laisse le gamin dans la cabane, avec l'ordre de venir me chercher a la bibliotheque des que les vivants arriveront.

La bibliothèque. Une piece sombre dans une aile du chateau, dominant mon humble cabane. Une piece noire , poussiereuse et froide. Visiblement, la valeur de cette piece est plutot mesestimée. Plusieurs étagères abrittent des un octavo et des in quarto de toute beautée. Les enluminures précieuses réhaussent la beauté de ces recueils de la science des hommes. Là un livre contant les periples d'un voyageur Tiléen, ici la description des verdoyantes contrées de Nuln, rapportant autant les us et coutume que les légendes des gens de cette contrée. Il me faut d'abords trier les oeuvres et les reclasser. Histoires et légendes, Cartes et descriptions de lieu, traités sur l'art de la guerre, la forge et les armes, les machines de guerres de tous pays.... *Mmm, mon seigneur avait une prédilection pour les choses de la guerre. Pas trés étonnant pour un Dragon de sang.*... Ha! des livres d'histoire locale... Mais il n'y a rien sur la situation actuelle de la seigneurie, ni aucun livre de magie noire. *Il faut que je regarde plus a fond, j'ai dus passer a coté*

C'est alors que retenti la voix éraillée du gamin "Les vivants sont là, Maître". je laisse a regret la bibliothèque et ma trop succinte inspection, et retourne à la cabane. Les creuseurs ont bien progressés, la fosse sera bientot assez profonde pour accueuillir mes hotes! Les 10 pauvre hères en guenilles qu'on m'apporte comme candidats pour en faire des goules me semblent déjà passablement affaiblis, et l'escorte de cinq squelettes qui les accompagne ne les ménage pas. Je vais devoir me remettre au travail, mais cette fois ci, ça risque d'etre long.

Je fais remonter les creuseurs de la fosse, et les 10 humains tremblant y descendent. Puis je recouvre la fosse avec les pieux de bois pour former une grille, et je met les deux creuseurs en tant que garde, avec ordre de repousser toute personne tentant de sortir de la fosse dedans, ou de le tuer si il en est completement sortie.

Le processus de transformation d'humain en goule est principalement une transformation psychique. A force de douleur et d'horreur, un humain peut s'avilir suffisament, perdant toute son humanité pour devenir un monstre. Quand son ame est completement corrompue, son corps subit alors l'influence de la magie noire dont il devient un resceptacle, subissant une derniere transformation qui le change en goule. Pour la transformation physique, il est bon de ce doter de certain produis a injectés, qui focaliseront la magie noire. De plus, et des le départ, il faut commencer un regime strict a base de chair humaine, si possible corrompue ou proche de la magie noire. Pour le mental, il faut les déshumaniser, les pousser a redevenir des betes sauvage. La faim, la peur, les privations et la douleur sont les processus de base.

j'envoie le gamin au chateau pour une nouvelle requette, je vais avoir besoin de cadavres pour nourrir mes pensionnaires.

Puis je me penche au dessus de la fosse:
"Si vous voulez de la viande, il faudra la prendre. Je pense que vous avez faim, soif, et froid. Si vous tuez l'un des votre, alors vous aurez a manger, et je ferai du feu a coté de la fosse!" "Le gamin vous surveille, il me dira quand l'un d'entre vous aura été tué!"

*Voila, la premiere partie est entamée, ils tueront tot ou tard l'un d'entre eux, puis se battrons pour les haillons que je jetterai dans la fosse en récompense. Plus tard, ils réaliseront que la viande dont je les nourris provient de ce premier cadavre. Puis je les forcerait a manger la viande de mon zombie le plus stupide alors que ce dernier sera encore animé, et si possible de ce battre entre eux pour pouvoir le faire. Chaque jour j'effacerai le coté humain, punissant les faibles, et j'encourragerai les plus bestiaux, récompensant les forts*

Confiant dans l'avenir, je retournais a ma cabane, laissant les 2 stupides et le gamin en garde, et renvoyant le bucheron coper toujours plus de bois pour les feux a venirs. La nuit fut longue. je ne dorts pas, mais mon corps a besoin de periode d'inactivitées totale pour que la magie noire s'accumule en lui, régénérant mes chairs décrépies et fortifiant mes os. Mon esprit vagabonde et tire des plans sur le futur pendant ce temps. Ce n'est ni le jour no le chant des oiseaux qui me voit reprendre mon activitée, mais la sensation de sasiétée que m'apporte un corps a nouveau emplis de magie.

Un peu avant l'aube, je retourne au dessus de la fosse. "Alors, il n'y a persoone qui n'ai vraiment faim?" je les laisse là, cette premiere phase va prendre encore du temps. J'ordonne a un des deux stupides de creuser une autre fosse, puis m'en vait consulter les ouvrages de la bibliotheques, attendant que le gamin vienne m'apporter des nouvelles de mes pensionnaies ou que le seigneur me fasse parvenir une autre doléance.

*Ou sont les livres traitant de la non vie? J'aimerai quelques précisions sur le procession de transformation en goule. Et qu'est il advenu exactement au précédent seigneur? Son corps a t il été ramené aprés sa mort face au dragon? Qu'est devenu le tresor du saurien? il doit bien y avoir un livre retraçant ce haut fait! Est ce qu'il y a le moindre petit livre traitant de rituels et d'enchantement dans ce vaste foutoir? Gardons notre calme. Est ce qu'il y a des héros ou des nécromant dans cette région qui sont ou qui furent en possession d'objets de pouvoir. il faut commencer a prévoir de les chercher. J'aurais besoin de beaucoup plus de puissance un jour*

C'est avec tous ces sujets de préoccupation dans ma tete que je laisse défiller le temps, cherchant dans les livres poussièreux quelque savoir utile pour la suite de ma longue existence.

[Hrp] J'attend ta réponse, à la fois sur ce que je trouve ou pas dans cette biblioteque, mais aussi sur ce qui se passe. Une longue période peut s'écouler comme celà je pense, du moins si mon processus de transformation en goule s'avère efficace [hrp/]

[ oui, il est pas mal, proche de ce que j'aurais fait moi même, tu reçois une nouvelle fois 100xp pour ce magnifique rp, je peut pas faire autrement mdr /hrp]

Le temps passe et tu commences à comprendre la parodie de rangement de la bibliotèque...

Tu lis des livres sans vrément y faire attention quand soudain un passage te saute aux yeux, on dirait une sorte de journal intime. Tu ne sais pas qui en ai l'auteur mais celà peut être intéréssant :

Or, donc il advient que le précieu ouvrage tomba entre les mains de cet homme (un nécromancien, mais son nom n'est cité nul part)...

Il venait de Naggarond, de la bibliotèque d'un puissant seigneur Druchii, en échange d'un régiment entier de cent goules, qu'il envoya seul en Ulthuan, pour faire soufrir les Asurs. D'àprès ce qu'il me dit (toujours le Nécro), il aurait été écrit par une des plus puissante sorcière de Naggaroth, une chef de couvent. Cet ouvrage renfermerais un grand savoir de la Magie noire, et de celle de l'Ombre... Je part dès demain trouver cet homme, qui est dans une crypte, à 200 lieuse à l'ouest de ce chateau...

*200 lieux* Je ressent un spasme dans ma poitrine. Mon coeur vient de battre, c'est douloureux et ennivrant.Le savoir des elfes noirs serait a ma portée? Je ne m'interroge pas plus avant, il me faut ce livre!
Je relis avidement ce journal, espérant quelqu'autre indice. J'y trouve confirmation que le chateau sus mentionné est bien celui où je me trouve, et rien d'autre.
Je regarde frénétiquement les cartes et rapports, pour tracer mon itinéraire. *200 Lieux* C'est un grand et long voyage qui s'annonce. En ligne droite, je quitterait le comté de Sylvanie pour rejoindre Celui du Styrland, traverserait le Nord du Moot, rejoindrait a nouveau le Styrland pour finir a sa frontiere, dans les collines qui le séparent de Nuln. Mmm, des collines? Un tertre trés ancien peut facilement se recouvrir de terre et passer innaperçue dans des collines. J'ai peut etre une chance, malgrés la proximité de ces maudits collèges impériaux de magie, que ce vestige soit encore intact.
Bien, il vaudrait mieu eviter le Moot, pour ne pas changer de comté et eviter des controles supplémentaires. Il faudra aussi éviter soigneusement les villes. Avec mon odeur, les chevaux ne me supportent guere, je vais devoir faire le trajet a pied. Je peux compter 40 jours de marche, ce qui me fait un voyage allé retour de trois mois. *Est ce que le seigneur acceptera une telle abscence?* Il me faudra aussi etre discret, mais pour ça, j'ai mon idée.
Une fois sur place, je vais probablement etre confronté a des systemes de défense. Je devrait prendre mon temps et lever des forces. Bien, bien. Essayons de trouver des informations sur ces collines.

Dans un texte sur le Styrland Occidental, un bref passage cite ces collines: "... Boisées et non favorable à la culture, les collines de Keimperbad sont comme un desert dans les riches plaines de cette riante région. La richesse des sol permet aux paysans d'éviter ce lieu lugubre et sombre, notament la butte noire, lieu pitoresque que les pauvres d'esprit prétendent hantées. A la lumière du jour, ce pauvre monticule situé dans une clairière n'est pas trés effrayant, mais les superstitions naissent vites dans l'Empire, Plus au sud......"

Je fait courrir ma langue sur mes levres parcheminées. Voila qui est prometteur.

Je sort enfin de la bibliotheque. il fait déjà nuit, mais je n'ai pas vue le temps passer.

Il n'y a pas un instant a perdre. J'envoie le gamin me chercehr les bandages, la robe de bure, les grelots et la crecelle dont j'ai besoin. Il me faut aussi un baton de marche, et un séc de jute pour dissimuler ma saccoche.

Je jete un oeil négligent sur mes pensionnaires, le processus de transformation est en cours. Il serait bon de rajouter d'autres humains, le changement est un spectacle passablement traumatisant et sera tres utiles pour en faire encore plus.
Par contre, j'ai perdu un de mes quatres serviteurs, il a fallut le donner a manger aux futures goules. C'est domage, mais ce fut trés efficace.
Pressé, j'utilise la magie qui est en moi en deux incantations breves. 10 nouveaux squelettes se lèvent, et je sens mon corps a nouveau vide de magie. Mais je sais que ces 10 serviteurs supplémentaires seront un argument de poid pour justifier mon départ. Hélas, mon corps réclame que je cesse mon activité. Il faut que la magie noire réinvestisse mon corps délabré. Aprés une nuit interminable, je me relève enfin, avec l'aube. Le gamin m'a ramené ce qui m'est utile pour mon déguisement. Je l'envoie solliciter une entrevue avec le seigneur.
Je regarde mes pensionnaires, et passe ma matinée a préparer des filtres et des ongents avec une forte audeur végétale. Au retour du Gamin, je commence a lui donner des instructions. Décidément, le cerveau des enfants résiste mieu a la mort. Il aquiesce a chaqu'une de mes instructions, il pourra continuer l'élevage des goules pendant mon absence. L'aprés midi, parmis les cadavres fraichement livrés, j'en selectionne quatres dont la tete n'a pas étée endomagée, et je les ramène a une parodie de vie. Je les lie au gamin, ils sont ses serviteurs pour mener a bien la mission que je lui ai confié. Je ressent le vide en moi, car j'ai utilisé deux fois plus de magie que necessaire pour ce sortilège complexe, mais je voulais etre sur de réussir. J'ordonne a l'ancien bucheron de continuer a couper du bois pendant mon abscence, je veux des perches de trois mettre de long assez fines pour qu'un homme puisse les porter. L'aprés midi est ainsi expédiée, et c'est au crépuscule qu'on vient me chercher, mon seigneur daigne enfin me voir.

Je me rend au chateau en companie des 10 squelettes que j'ai levé la veille. je les laisse aux portes, et gagne la meme piece obscure où nous nous sommes déjà rencontré. Il est là, toujours dans l'ombre. il attend que je m'exprime, comme la premiere fois.

"Mon seigneur, j'ai besoin de m'absenter pendant plusieurs mois!" Cette remarque un peu abrupte le surprend peu etre, mais il n'en laisse rien voir. "Je vous demande donc l'autorisation de prendre congés, j'ai un voyage de la plus haute importance a accomplir. J'ai pris des dispositions pour que les goules puissent proliférer tant qu'il vous plaira, et j'ai pris la liberté de lever quelques squelettes supplémentaires pour pourvoir a vos éventuels besoins. Sachez que je compte revenir auprés de vous a l'issue de ce voyage, j'estime pouvoir vous rejoindre dans moins de quatres mois." "Je n'ai aucune idée de votre situation stratégique actuelle. Si vous avez un besoin urgent de mes services, je puis repousser mon départ de quelques jours, mais de grace ne me retenez pas inutilement, vous n'aurez pas a vous pleindre de mes services a mon retour"

Aprés ce long monologue, je me plonge a mon tour dans le silence, impatient d'avoir sa réponse et de parachever mes plans.

Maa a écrit:

Je relis avidement ce journal, espérant quelqu'autre indice. J'y trouve confirmation que le chateau sus mentionné est bien celui où je me trouve, et rien d'autre.

(bravo, t'as bien fait de le dire, sinon tu aurais eue une mauvaise surprise)

Le seigneur t'acorde le droit de partir, mais vous demande de prendre un aprenti, dès votre retour qui lui sera entièrement dévoué.. Et de lever quelque zombi avant de partir...

Il te souhaite également bonen chance

*La chance... J'espere ne pas en avoir besoin*

je quittai là le chateau, regagnant ma cabane pour passer encore une longue nuit régénératrice. Je me demande si, avec un peu de magie noire, je ne pourrait pas m'affranchir de ces périodes d'inactivité forcée.

Les trois jour suivant furent passés a lever des morts, une petite vingtaine je crois, pour plaire a mon seigneur. *Je n'en ai pas finit avec cette bibliotheque, je dois donc pouvoir revenir, mais avoir un apprentis... Ce sera une contrainte de plus* Selectionner les corps, les marquer, les reveiler, et les tester, tous, au cas où un spéciment interessant se revelle. C'est une discipline astreignante et couteuse en temps, mais qui une fois de plus s'avere payante. Parmis tous ces non-mort, un apprentit forgeron d'une quinzaine d'année reteint mon attention. Il était encore capable d'exercer son metier. Domage que ce ne fut qu'un apprentis, mais il me sera utile. J'envoyais tous les autres non morts au service du seigneur, mais donnait a cet apprentis une tache tout autre. Il doit façonner des pointes de lance et les fixer au bout des perches que fabrique mon bucheron. J'ai donc a mon service personnel le gamin qui suppervise l'élevage de goule avec un zombie a son service, et un apprentis forgeron et un bucherons qui essayent de me fabriquer des lances. Cela sera toujours utile pour plus tard, même si je ne suis pas sur de la fiabilité et de la qualité des produits obtenus.

Le jours du départ, j'enfile mon déguisement. Je bande soigneusement mes mains, mes pieds et mon torse avec les bandages que le gamin m'a ramené. Pour que ces bandages soient réaliste, je m'applique aussi du baume à la forte odeur végétale que j'ai pris soin de préparer. Puis, je remet mes haillons et passe par dessus la robe de bure. Je met ma trousse dans le sac en toile de jute avec quelques pots de l'ongant, je prend la crecelle et quelques grelots a ma ceinture, ainsi que ma vieille hache, et j'empoigne le baton de marche. Ainsi affublé, je fait un lepreux tres crédible, et c'est en ricannant que je m'admire dans le fragment de mirroir qui m'a permit de façonner ce costume. J'envoie le contingent de non morts ainsi que le gamin avertir de mon départ, et profite pour faire une derniere inspection du campement.

L'apprenti forgeron a une enclume sommaire et un vieu marteau, il utilise un vieu four a pain pour faire chauffer son métal, c'est rudimentaire, mais faire des pointes de lance n'est pas tres complexe. il reconvertis des ustensiles de cuisine, c'est un début modeste mais suffisant. Mon bucheron continue a coupe des perches, elles étaient un peu lourde au début, mais maintenant il en fait des correctes.
Les premieres goules vont bientot etre pretes, et d'autres suivent leur voie. Biensur, il y a des pertes, mùais les cadavres ne sont jamais vraiment perdu. Le gamin s'en sort bien, il arrive a faire changer de fosse et a trier les divers stades des pensionnaires.

Le gamin revient, me confirmant que la livraison est suffisante pour que je puisse partir. J'entame mon voyage au début de l'aprés midi, adoptant la démarche trainante d'un infirme. Je vais devoir traverser le territoire d'un autre vampire, puis le styrland (encore que le comté de sylvanie ne soit qu'une province du Styrland, et pourtant je n'ai pas l'impression que les vampires se sentent vassaux de l'empereur) d'Est en Ouest, en longeant le Moot. Et ensuite, le plus dur sera encore devant moi. Et aussi le savoir.

Tu pars ainsi, n'ayant qu'une hache et ta maîtrise des arcane noire pour te défendre de ce que tu vas certainement devoir affronter au cours de ta quête.

Le début de journée est monotonne, tu marches, seul un peu perdu dans tes pensée...

Je laisse Rp une partie du voyages, disons tes 3premiers jours puis nous sauterons quelques semaines, 3 moi de rp àça va te rendre fou sinon mdr

*Marcher* Marcher n'est pas une activité si anodine si l'on y refléchit un peu. La démarche d'un homme revelle beaucoup sur lui. Sur sa santé, mais aussi sur sa position sociale, en fonction de son maintient on peut deviner une ascendance noble ou pas.

Je dois me composer un personnage, le role d'un lépreux, faible et perclus de douleur. Difficile quand on a meme plus le souvenir de ces sensations là. J'opte pour un gueux avec une certaine image de lui même, un etre misérable mais encore fier, avec une démarche relativement droite. Je remonte une épaule par rapport a l'autre pour donner l'impression de difformitées sous ma robe de bure, et j'avance d'un pas droit mais non ferme, comme quelqu'un qui a encore la volontée de ce déplacer, mais non plus la force. Voila, je le tiet. ça me permet d'etre crédible et de conserver cependant un rythme de marche correct. Biensur, ce pantomime deviendrait rapidement douloureux pour un vivant, mais je suis au dela de ces contingences.

J'avance ainsi, sans croiser personne, une journée durant. Je traverse deux villages vides, pillés même de leurs cadavres. Les temps sont rudes. Le soir venue, des lueurs me revellent un troisième hameau, habité celui là. Et mon stratagème est efficace. Les chiens m'aboient dessus et tout le monde trouve cela normal. On me fait l'haumone de lait et d'un peu de pain, mais on me demande de passer ma route et d'éviter le village. il va faire bientot nuit, j'obtempère, mon comportement leur semble suffisament normal, me voila rasuré sur ma crédibilité.

La nuit est une nouvelle fois attente, mais j'ai un but. Avec le soleil qui se lève, je reprend ma route. Une journée vide, froide et grise se déroule sans rencontrer personne. Inquiétant. Le soir reviend. Je n'ai ni froid ni faim, mais j'ai gardé le morceau de pain. On ne sait jamais, ce sera peut etre un trésor plus précieux que les pieces que je porte sur moi, camoufflées dans mes bandages.

Au petit matin, Des troupes arrivent. ils sont une vingtaines, non morts, avec a leur tete un jeune nobliau de sang vampirique tres probablement. Il m'a vue. Je ne cherche meme pas a m'esquiver.

"Alors, Manan! tu viens poluer les terres de mon sire par ta pestilencielle présence? Tu es malade et puant, je ne veux pas de cela chez moi! Meurt, Chien!" Aprés ce discourt brutal et imbécile, il dégaine et avance vers moi. Je sais bien qu'un afrontement direct ne sera pas a mon avantage.
"De grace messire, ne tuez pas un de vos fidèle sujet. J'appartient a votre Sire, comme les arbres et la terre de ces leiux, et lui seul dispose librement de ses biens."

" Toi, un bien? A peine un parasite sur ses terres"

" Mais, bon sire, les maladies que je porte sont utile parfois. Je dois me rendre dans le Styrland, et porter mes plaies a nos bons voisins, qui aimeraient bien que notre sire n'existe plus. De grace, laissez moi accomplir ma tache"

*Je peu lire le trouble dans son visage. Il a envie de tuer, mais peur de son sire.*
"De grace, laissez moi accomplir cette tache. De toute façon, ma vie sera breve au vue de mes maux. Pourquoi l'abréger encore plus au risque de déplaire a votre suzerain. Si les quinzes squelettes que j'ai vue s'enfoncer dans vos bois hier y sont toujours, vous avez je pense une tache bien plus importante."

Le vampire grogne de rage. "Que ne le dis tu plus tot, Imbécile" il me giffle violament de sa main gantée de fer, me jetant au sol. Sa fierté est sauve, il peut repartir en ayant sauvé les apparences pour ses hommes tout en me laissant en vie. Biensur, les chairs de mon visages sont abimée sous mes bandages, et si je peu me venger de ce sombre crétin, je le ferait avec Joie. Mais pour l'heure, alors qu'il s'éloigne dans la direction des bois a la recherche d'une piste qui n'existe pas, je peu reprendre mes affaires et m'en aller. Mon visage cicatrisera ce soir, lorsque j'accumulerait a nouveau de la magie noire. En attendant, je marche, quittant la route pour un temps de peur de recroiser ce vampire et sa patrouille.

Aprés une journée et une nuit passée dans les bois, je traverse a l'aube une petite riviere. je passe a guet, evitant ainsi le pont surveillé. Je pense bientot quitter les terre de Sylvanie, et je poursuit mon chemin a travers bois. Je ne veux pas qu'une patrouille impériale devine d'où je viens. Je rejoindrait la route dans quelques jours. Pour l'instant, j'avance vers l'ouest, là où le soleil se couche.

Les jours suivant se passent plutot bien pour toi, personne ne faisant attention à toi.

Tu passe quelques village sans aucune encombre, tout le monde t'évitant...

Puis, un jour, toujours sur les terres du Styrland, alors que tu marches, tu entends la voix de deux personnes, apparament ayant comme but (ou métier?) d'éradiquer les pestilant, lepreux et autres malades... Ils ne sont pas encore en vue à cause du relief mais ne sont pas loin...

Un sentiment sourd nait en moi. Comme une rage inexplicable. *S'en prendre aux malades? Quelle haïssable activité!* Pourtant, je n'ai rien à leur reprocher, car si j'anime des cadavres, c'est que leur mort me sert, même et surtout celle des jeunes, des faibles et des malades. Appaisé par cette pensée, j'etouffe ma colère et bifurque brusquement dans les fourrés. J 'essaye de me cacher tant bien que mal, pour eviter cette rencontre qui pourrait etre désastreuse. J'ai cependant posé ma main droite sur ma hache, cherchant une voies de fuite si jamais je suis découvert, mais me tenant pret a un affrontement si cela s'avère necessaire.

Je regarde le couvert de la foret. Ici, dans le bas coté, les ronces et les fougères m'offrent un couvert correct, me laissant un espoir de ne pas etre vue, du moins si ils ne sont pas trop attentifs. Mais la foret derriere moi n'est pas tres dense, et je n'aurai pas un couvert suffisant si je part en courrant pour eviter une fleche. Je m'efforce de rester calme, restant caché dans les ronces, un oeil sur la route et mes possibles adversaires.
J'attend.

ILs sont deux et marchent côte à côte... Sans doute de vieux amis.

Ces deux hommes sont encore jeune (25ans environs) et ont des corps d'athlètes...

"Dure journée n'est ce pas?"

"-Ouais, je serais pas faché de rentré..."

"Passes prendre une chope de bière à la maison, ça fait longtemps"

"SI tu me le demande, je me ferais un plaisir de venir la déguster..."

Et ils partirent, le danger est passé mais tu dois rester sur tes gardes : ils font attentions aux contaminations...